Témoins de Jéhovah, mahométans ( les croyants qui sont en vérité plus soumis à Mohammed qu’à Allah), nous citent sans cesse cette parole de Jésus-Christ pour amoindrir Sa divinité :
Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est plus grand que moi.(Jn 14.28)
Ils le citent en toute circonstance, dès qu’ils se retrouvent sans arguments, c’est la phrase « magique », la formule proférée des hérétiques [hérétique vient d’hérésie, qui veut dire choix, un hérétique est simplement celui qui a préféré sa propre opinion à celle transcrit par la Bible]. Ils renient non seulement la divinité de Christ mais bien plus encore, la Trinité elle même.
Nous allons faire le point sur cette parole « car mon Père est plus grand que moi« .
Lorsqu’on lit Jean 14.28 pour la première fois, on peut vite ressentir l’opinion que ce verset s’oppose à l’égalité du Fils et du Père. Pourtant, les Saintes Écritures sont très clairs dans le même chapitre, Philippe semble également avoir la même incrédulité que les mahométans, Jésus le reprendra avec autorité :
Jésus lui dit : Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe [Mahométans, Témoin de Jéhovah …] ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; et comment toi, dis-tu : Montre-nous le Père ? (Jn 14.9)
Si tu crois dans les paroles de Jean 14.28 pour le citer à tout va, pourquoi n’as-tu pas la même vigueur de compréhension lorsque Jésus te parle en jean 14.9 ?
A la suite de Jean 14.9, profitons-en pendant que vous ayez la Bible ouverte, pour lire Jean 14.10.
Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de par moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. (Jn 14.10).
Ainsi et toujours dans la même chapitre [on ne vous a même pas encore demandé de tourner la page], on peut voir une contradiction perturbante et se poser la question suivante : Mais alors, Jésus est en pleine égalité avec le Père oui ou non ? Si tu te poses la question, c’est que tu prends la bonne voie, la Parole que tu viens de lire t’amènes à abattre ton opinion personnelle, cette opinion que te disait que Christ ne peut pas être égal au Père. Nous t’encourageons à continuer la lecture afin que ta certitude qui est devenue un doute soit remplacée par la vérité.
Nous allons passés aux différentes démonstrations pour te rendre captif à la pensée de Christ.
Une comparaison de nature ?
Si je disais « Le président Emmanuel Macron est plus grand que toi » qui parmi vous comprendrez qu’Emmanuel Macron est davantage un humain que toi ? Qui parmi vous chercherez à légitimer cette parole de sorte qu’on pense que le Président de la République, de par sa fonction, est plus divin ou plus humain que n’importe qui sur le territoire français ou ailleurs ? N’est-ce pas ridicule ? Pourtant, c’est ce que sont entrain de faire les mahométans et autres crépuscules qui ne croient pas en la divinité du Christ. Ils utilisent ce passage pour déformer l’ontologie ( l’être, la nature ) de Dieu. Ils veulent nous faire croire que parce que Jésus a dit que le Père était plus grand que lui, Jésus comparait son égalité avec le Père en terme de nature. C’est une erreur. Jésus-Christ se compare à la même nature que le Père lorsqu’il dit au début du chapitre 14 « Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. »(Jn 14.1), en Jean 16.15 [ on vous demande cette fois-ci, il est vrai, de tourner les pages], le Fils déclare que « Tout ce que le Père a est à moi ». Tout le chapitre 14 nous amène à croire que celui qui a vu Jésus-Christ a vu le Père (v9) et que, par la venue du Saint-Esprit, le Père et le Fils demeureront ensemble chez le croyant (v23).
Jean 14.28 ne concerne pas la nature du Père ou la nature du Fils, tous deux sont Dieu, ce verset concerne la fonction. De la même manière qu’Emmanuel Macron qui dirait qu’il est plus grand que toi, ne concernerait pas sa nature humaine ou ta nature humaine mais sa fonction.
De plus, lorsque Jésus dit « Le Père et moi sommes un », Jean utilise l’emploi du « neutre » en grec pour « un », il n’y a pas de confusion de personnes mais une unité de nature.
Si je disais à présent » Le Père est plus grand que Jésus-Christ », le comprendrais-tu encore en terme de nature ? Ou en terme de fonction ?
Une comparaison de fonction.
On avance, à présent allons un peu plus loin dans la compréhension des fonctions. Si nous voyons que Jean parle d’un côté de l’égalité entre Christ et le Père ( Jean 1.1-18 ; 5.16-18 ; 10.30 ; 20.28) et de l’autre de la dépendance de Christ vis à vis du Père ( Jean 4.34 ; 5.19-30 ; 8.29 ; 12.48-49), c’est qu’il y a quelque chose à saisir.
Dans la compréhension des familles de l’église primitive, lorsque le fils devenait adulte, il était égal au père, mais le père avait cependant une autorité supérieure sur celui-ci. Jésus-Christ est venu entant que Fils et Il nomme Dieu, le Père. En 1 Co 11.3, il nous est dit « Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu [Dieu le Père]. » Ainsi, Jésus est de la même nature que le Père mais sa fonction de Fils fait qu’il est soumis à la fonction du Père. Le fait que le Père soit plus grand que le Fils n’influence en rien leur nature mais encore une fois seulement leur fonction.
Le Fils est venu sous la forme d’un serviteur, Il s’est incarné en homme d’où l’appellation et l’accomplissement du terme « Fils de l’Homme ».
Le Christ est venu souffrir, mourir comme second Adam, né d’une femme humaine, Marie. Il pouvait prendre la fonction du Messie ou du Christ ( l’Oint) qu’entant qu’Homme pour qu’après la glorification ( la victoire sur la mort) il puisse à son tour sauver l’Homme de l’intérieur. Il avait besoin de représenter la race d’Adam et porter leurs péchés à la Croix [C’est en cela que les Saintes Écritures prend la peine d’indiquer toute la lignée d’Adam jusqu’à Jésus-Christ en Matthieu 1, que cette lignée est retranscrite, telle des rappels dans tout l’A.T, chose qu’on ne remarquera jamais dans la Coran, car si le Coran se veut être « clair », il n’est en rien précis comme la Bible, en terme de noms, de lieux, d’histoires, généalogie ect ..].
Et comme il nous a été annoncé par les prophéties [Ésaïe 52.13-53 ; 12], le Fils ne pouvait prendre cette fonction de Sauveur qu’en incarnant la fonction de Serviteur de l’Éternel. Ainsi, le serviteur ne peut pas être plus grand que le maître en terme de fonction.
Jésus-Christ a revêtu la fonction du Roi-Serviteur. Il s’est lui même dépouillé de Sa gloire pour devenir le Rédempteur, le vainqueur de la mort entant qu’Homme ( issu de la race d’Adam ) mais également entant que Dieu (formé par le Saint-Esprit, entant que Fils du Père). Le Père est finalement plus grand que le Fils incarné dans les jours de sa chair [le temps de son humanité] jusqu’à Sa glorification.
La fonction du Père était d’envoyé le Fils, le Fils fut la volonté du Père tout en ayant une fonction [que nous n’avons pas évoqué ici mais qui concerne le chapitre 14] d’envoi du Saint-Esprit. Mais pour qu’il y ait envoie du Saint-Esprit parmi les croyants ? Il fallait que le Fils s’incarne, commandité par le Père, qu’il meurt puis ressuscite, pour ensuite en faire de même de l’Homme, tout ceci dans l’objectif que Dieu réside dans l’Homme à travers le Saint-Esprit.
O.I.